Les rues sont vraiment spécialisées c’est drôle comme tout est compartimenté. Du coup avec Lois on s’amuse à rebaptiser les rues. Il y a la rue des robinets, la rue des jouets, la rue des garages de scooters, la rue des poissonniers, la rue des boutons, la rue des miroirs et la rue des bêtes séchées. Des étoiles de mer séchées, des hippocampes séchés, des sortes de souris ou écureuil séchés, tous pendus aux devantures des boutiques. En fait c’était la rue des pharmacies traditionnelles vietnamiennes avec outre des animaux desséchés, pleins de champignons et autres feuilles séchés. Pas très attractif pour des occidentaux.Bon comme on n’était pas malade, on n’avait aucune raison d’essayer cette pharmacopée.
Autre surprise au détour d’une rue. Une cage emplie d’insectes, que peuvent-ils en faire ? En revenant, le soir, on s’est aperçu que les insectes en question étaient des grillons et que leur chant faisait oublier un instant les klaxons.
En parlant de musique, nous sommes également allés à un concert de musique vietnamienne traditionnelle, dans un temple. (Une voix féminine, un instrument à trois cordes et un tambour) Très traditionnelle car en dehors de quelques touristes occidentaux, il n’y avait qu’un seul« grand père » vietnamien. Ce type de musique avait pratiquement disparu et a été déclaré par l’Unesco, patrimoine de l’humanité. Grâce à l’initiative de quelques personnes, autour d’un patriarche de 92 ans, elle est à nouveau enseignée, jouée dans les temples. C’était intéressant, émouvant de voir cette personne de 92 ans transmettre à des jeunes cette
musique qui avait accompagnée son existence.
Au milieu du concert, les musiciens ont invité les spectateurs à essayer les instruments.
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