Nous quittons la frénésie de Delhi pour monter au Nord de Delhi à Vickashanagar dans un petit village où nous retrouvons Mamine et Dadou dans un ashram, c'est à dire un monastère indien autour d'un gourou. Rien à voir avec notre définition occidentale du gourou. Ici le gourou c'est "celui qui dissipe les ténèbres. Et c'est vrai que c'est un grand homme au sens propre comme au figuré. Certains le considèrent comme un saint ou un grand sage et viennent des quatre coins de l'Inde ou du monde 'France, Irak, Israel, Canada, Russie..)pour le voir . Un grand homme qui a l'humilité de servir lui même le dessert à toutes les personnes présentes au repas.
Au programme: Quatre méditations d'une heure à 4h30, 9h, 15h, 18h30. Chaque soir pendant cette dernière méditation, un swami (moine) ou deux nous enchantaient par de la musique et des chants indiens). Deux enseignements spirituels à 11h et 16h30.
Même s'ils accueillent tout le monde pour une somme dérisoire, 400 roupies logé nourri, même si rien n'est obligatoire, il est quand même demandé de participer un tant soit peu aux méditations. Ce n'est pas un hotel. Bon Jeff et moi, ayant les enfants à garder, ne faisions que la moitié du programme.
Ensuite, comme, il n'y a pas que la nourriture spirituelle, il y a aussi la nourriture physique, tous les jours, séance d'épluchage des légumes (Et quand il y a 100 personnes à nourrir, ça fait beaucoup d'épluchures) Par contre, on s'est régalé. Une nourriture enfin pas pimentée, juste un peu épicée, délicieuse. Les enfants ont commencé à apprécier la cuisine indienne (la cuisine du Sud était vraiment trop pimentée pour eux) surtout que le guru complétait régulièrement leur repas en leur donnant des friandises que des dévots lui avaient offertes.
Et puis, il y a les séances de lavage du linge. (Quand je vais rentrer en France, je crois que je vais vouer un culte à ma machine à laver). Cette fois ci on lave le linge comme les Indiens, dans l'eau du canal qui passe au pied de l'ashram. Un jeu pour les enfants qui s'éclaboussent, pataugent et transforment cette corvée en plaisir.
Enfin du calme, de la tranquilité, la vie dans la campagne indienne, un vrai régal. Enfin pour nous les occidentaux, car pour les agriculteurs indiens, c'est la récolte du riz. Ils le coupent, le mettent en bottes pour le faire sécher,
le battent pour extraire la graine, utilisent un ventilateur pour trier le grain qu'ils font à nouveau sécher sur le toit de leur maison.
Puis derrière un couple de buffles, ils retournent la terre pour une prochaine plantation.
Nous avons visité ensuite les classes des plus jeunes. Les enseignantes, nous disaient qu'ils se battaient pour inciter les parents à leur laisser les enfants à l'école. La scolarisation n'est pas encore considérée pour les plus pauvres comme une avancée mais comme un manque de main d'oeuvre.
Au programme: Quatre méditations d'une heure à 4h30, 9h, 15h, 18h30. Chaque soir pendant cette dernière méditation, un swami (moine) ou deux nous enchantaient par de la musique et des chants indiens). Deux enseignements spirituels à 11h et 16h30.
Même s'ils accueillent tout le monde pour une somme dérisoire, 400 roupies logé nourri, même si rien n'est obligatoire, il est quand même demandé de participer un tant soit peu aux méditations. Ce n'est pas un hotel. Bon Jeff et moi, ayant les enfants à garder, ne faisions que la moitié du programme.
Ensuite, comme, il n'y a pas que la nourriture spirituelle, il y a aussi la nourriture physique, tous les jours, séance d'épluchage des légumes (Et quand il y a 100 personnes à nourrir, ça fait beaucoup d'épluchures) Par contre, on s'est régalé. Une nourriture enfin pas pimentée, juste un peu épicée, délicieuse. Les enfants ont commencé à apprécier la cuisine indienne (la cuisine du Sud était vraiment trop pimentée pour eux) surtout que le guru complétait régulièrement leur repas en leur donnant des friandises que des dévots lui avaient offertes.
Et puis, il y a les séances de lavage du linge. (Quand je vais rentrer en France, je crois que je vais vouer un culte à ma machine à laver). Cette fois ci on lave le linge comme les Indiens, dans l'eau du canal qui passe au pied de l'ashram. Un jeu pour les enfants qui s'éclaboussent, pataugent et transforment cette corvée en plaisir.
petite pause non spirituelle mais tellement agréable avec Mamine et Dadou autour d'un chai et de quelques friandises. |
Enfin du calme, de la tranquilité, la vie dans la campagne indienne, un vrai régal. Enfin pour nous les occidentaux, car pour les agriculteurs indiens, c'est la récolte du riz. Ils le coupent, le mettent en bottes pour le faire sécher,
le battent pour extraire la graine, utilisent un ventilateur pour trier le grain qu'ils font à nouveau sécher sur le toit de leur maison.
Puis derrière un couple de buffles, ils retournent la terre pour une prochaine plantation.
L'ashram, c'est aussi un hopital et une école pour les plus pauvres. NOus avons pu visiter l'école. Tout d'abord, réunion des plus grands (200 élèves) dans une grande salle qui était une véritable ruche mais qui s'est, au signal du directeur, transformée en assemblée muette. Tout d'abord, les enfants ont fait quelques mouvements de gymnastique, des chants, et école d'ashram oblige, quelques minutes de méditation.
Nous avons visité ensuite les classes des plus jeunes. Les enseignantes, nous disaient qu'ils se battaient pour inciter les parents à leur laisser les enfants à l'école. La scolarisation n'est pas encore considérée pour les plus pauvres comme une avancée mais comme un manque de main d'oeuvre.
2 commentaires:
marie dit:" je part en voyage à la cadière dans 2 jours (m'aérer...) gros bisous
ça me donne trés envie de découvrir la vie dans un ashram!!!
PS lili est resplendissante avec ses habits indiens.
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